L’artisanat du bâtiment vous attire ? Débouchés, rémunération, diversité, évolution professionnelle… Découvrez pourquoi se mettre à son compte dans la rénovation ou la construction, avec ces 10 raisons de devenir artisan du bâtiment !
Devenir artisan pour vivre pleinement son métier manuel
L’artisanat du bâtiment permet d’exercer un métier qui met en valeur sa créativité. Il s’agit de professions manuelles qui donnent la satisfaction de créer, de bâtir quelque chose. Aujourd’hui, l’artisanat du bâtiment est tout simplement la première entreprise de France. S’il est aussi attractif, c’est avant tout pour une question de choix, de vocation et parfois même – de passion.
Devenir artisan plombier, électricien, couvreur ou autre, c’est faire le choix d’un métier manuel où l’on travaille la matière. En contrepartie, ce ne sont pas des métiers faciles… Mais ils donnent la satisfaction de réalisations concrètes, à l’intérêt toujours renouvelé. Ce choix permet de vivre pleinement sa carrière pour des centaines de milliers d’artisans du bâtiment en France. C’est la première raison qui explique que le secteur attire autant de reconversions, que ce soit pour une création, une reprise d’entreprise ou une franchise du bâtiment.
Se mettre à son compte (et travailler à ses conditions)
La particularité du secteur du bâtiment, c’est qu’il est particulièrement favorable aux entreprises individuelles. 90% des entreprises du bâtiment ont entre 0 et 10 salariés. La taille variable des chantiers permet facilement de se mettre à son compte en tant qu’artisan, en rénovation ou en travaux notamment. Créer une autoentreprise rentable devient très accessible, avec ou sans diplôme, et souvent à partir d’un CAP. Cette facilité d’accès permet de dénombrer plus de 375.000 entreprises individuelles sans salariés (chiffres de début 2018).
Se mettre à son compte, c’est prendre des risques. En devenant artisan du bâtiment, ils sont limités : le BTP est un secteur particulièrement résilient. Il résiste bien aux crises, et a connu un vif rebond après le choc du covid. Cette solidité s’ajoute à tous les avantages d’être son propre patron : la flexibilité, la faculté de choisir ses clients, le contrôle de sa rémunération… Surtout que les débouchés sont souvent garantis (voir ci-dessous).
Travailler sur des chantiers variés
Un des avantages d’être à son compte, c’est aussi de choisir ses chantiers. Comme souvent dans le bâtiment, ils permettent de vivre des expériences variées et d’éviter la routine. Le secteur du bâtiment se divise entre plusieurs types d’ouvrages (construction, rénovation, réparation, entretien…) et de clients (particuliers, entreprises, secteur public…). Vous pourrez trouver des chantiers à artisan unique, ou en collaboration avec d’autres corps de métier. Il est possible de proposer ses services de façon groupée avec d’autres artisans, ou encore de travailler de façon suivie avec un architecte ou un maître d’ouvrage. La formation continue (voir ci-dessous) permet même de changer de spécialité ou d’étoffer ses prestations, après avoir lancé son entreprise d’artisan du bâtiment.
Des débouchés en expansion continue
Les artisans totalisent 60% d’un marché du bâtiment qui pèse à lui seul 148 milliards d’euros. Une des raisons de devenir artisan du bâtiment, ce sont les débouchés – quasiment garantis pour beaucoup de corps de métier.
Grâce à ces débouchés, le BTP accueille énormément de personnes en reconversion professionnelle. C’est le premier employeur de l’artisanat : 38% des entreprises artisanales sont dans la construction et le bâtiment. Les débouchés sont aussi importants que diversifiés, entre particuliers (53% du marché), entreprises privées (34%) et secteur public (13%).
Pour les artisans plombiers, électriciens, maçons et autres, le marché des particuliers est dynamisé par les nombreuses aides. Les débouchés sont en expansion continue, notamment grâce à l’élargissement du parc résidentiel, à la transition énergétique, à la mise aux normes en général et à tous les travaux d’amélioration des logements anciens.
Augmenter sa rémunération
Artisan du bâtiment, c’est aussi une rémunération potentiellement (très) motivante. L’avantage de se mettre à son compte, c’est d’être rémunéré en fonction des chantiers, des prestations, du secteur d’activité.
Le marché des artisans du bâtiment est estimé à environ 88 milliards d’euros par an. Il est réparti entre de nombreux corps de métiers. Parmi les métiers du bâtiment qui payent le mieux, on trouve les maçons, les couvreurs, les électriciens, les plombiers, les terrassiers, les carreleurs, les menuisiers, etc… Et pour rationaliser ses marges et sa rémunération, il est devenu très facile d’utiliser un logiciel de devis-facturation avec chiffrage.
Féminiser le secteur du bâtiment
Tous secteurs confondus, environ 40% des entreprises individuelles sont créées par des femmes. Le pourcentage est bien plus faible dans le bâtiment, qui peine traditionnellement à se féminiser. A titre indicatif, elles représentent un peu plus de 12% des effectifs salariés dans le BTP.
Devant la difficulté de devenir salariées, le statut de travailleur indépendant peut devenir une voie d’accès pour féminiser le bâtiment. Tout reste à faire dans beaucoup de métiers du gros œuvre, dont la pénibilité est considérée encore trop souvent comme un frein à la mixité. Au contraire, la mécanisation, l’ergonomie et la place croissante des nouvelles technologies pourraient bien faire bouger les lignes et ouvrir définitivement le secteur du bâtiment aux artisanes.
Formations : tous les chemins mènent au bâtiment
L’artisanat du BTP reste un objectif de reconversion accessible, quel que soit votre parcours de vie. Cela est rendu possible par les nombreuses formations pour devenir artisan du bâtiment. Les diplômes sont accessibles en formation initiale, ou continue pour les projets de reconversion notamment.
On peut devenir artisan du bâtiment avec une qualification de niveau 3, 4 ou 4. Les diplômes de niveau 3, avec les CAP et les BEP, vous ouvriront la plupart des métiers manuels. Pour y parvenir, il n’y a pas que les formations initiales à temps plein : l’apprentissage reste une voie royale, empruntée par jusqu’à 80% des professionnels dans certains secteurs. Mais même au-delà de 30 ou 40 ans, la formation continue offre d’énormes opportunités pour se reconvertir dans le bâtiment. De nombreux organismes (comme l’AFPA, Pôle Emploi ou les GRETA) vous aideront à financer votre formation pour devenir artisan du BTP.
Enfin, il est possible de devenir artisan du bâtiment sans diplôme. Vous pourrez vous mettre à votre compte dans l’une des rares professions non réglementées : ce sont celles qui ne touchent ni au bâti ni au second œuvre. C’est le cas de la peinture, des revêtements, de la pose de luminaires, etc… De plus, le gros des professions d’artisan est accessible aux indépendants non diplômés, à condition d’avoir au moins 3 ans d’expérience en tant que salarié.
Des qualifications qui évoluent au long de la carrière
Dernier avantage, et non des moindres : l’artisanat du bâtiment vous permet d’exercer des métiers en constante évolution. Avec la formation tout au long de la vie, le secteur plait aux professionnels qui aiment se renouveler. Acquérir des qualifications, certifications et autres labels permet de spécialiser, d’affirmer son excellence et de trouver des chantiers à plus haute valeur ajoutée.
Les qualifications permettent de suivre les nouvelles réglementations techniques et les tendances du marché. A votre compte, le CPF vous permettra d’accéder à des formations et de rester toujours attractif, année après année. En tant qu’artisan, des passerelles de compétences vous serviront à étoffer ou à redéployer votre offre, notamment en cumulant plusieurs spécialités, comme les carreleurs-maçons, plombiers-chauffagistes, peintres-vitriers, et bien plus encore.
En se limitant à ces 8 raisons de se mettre à son compte en tant qu’artisan du bâtiment, la liste est loin d’être exhaustive… Il existe tellement d’avantages qu’on n’a pas pu tous les citer ! L’artisanat du bâtiment vous permet aussi de travailler avec les nouvelles technologies, de bénéficier de logiciels toujours plus adaptés, de participer à la transition énergétique, de jouer un rôle dans l’amélioration de l’habitat, etc…